Rédaction Kwezi 
Vers 11h20, ce matin, au niveau de passamainty de la rn2 près du rond-point croix rouge, un véhicule ford focus va percuter deux jeunes garçons l’un né en 2005 et l’autre en 2000. Le conducteur de véhicule venait d’être pris à parti par 15 jeunes avec un vol de téléphone portable. Le groupe s’en est pris physiquement à lui, il a été caillassé.
L’homme se réfugie dans son véhicule et cherche à échapper au groupe de délinquants, il enclenche la première de son véhicule ; en partant il percute à faible allure les 2 victimes.
Les deux victimes sont hospitalisées. Celui né en 2005 est en observation et n’a pas de blessure apparente celui né en 2000 a une fracture du tibia, il n’est pas audible car sédaté pas de pronostic vital engagé pour aucun des deux garçons.
Le conducteur a fait l’objet d’un examen médical qui a permis de constater qu’il n’était ni sous l’emprise de l’alcool ou de produits stupéfiants, le conducteur et les deux jeunes ne sont pas des personnes connues de la justice.
L’enquête a été ouverte sur une qualification très haute de « tentative de meurtre » et au regard des premières investigations ce ne sera pas la qualification retenue si une qualification pénale était retenue. Une première audition du conducteur placé en garde a eu lieu à 12h. « Ce placement en garde à vue permet de bénéficier des droits dont le justiciable peut se prévaloir, il ne présume en rien de sa culpabilité » explique le procureur Yann Le Bris avant de poursuivre, « la garde à vue c’est un acte de procédure classique mis en place par les OPJ pour les auditions et préserver les droits » : L’avocat du conducteur a été présent pendant toute l’audition de son client dont la version n’est pas éloignée de celle des témoins.
Les services de police continuent les investigations. Ils vont mettre fin à sa garde à vue dans les prochaines minutes au regard des premiers éléments de l’enquête. Il a percuté de manière involontaire un scooter qui ne roulait pas. C’est un accident à ce stade.
En ce moment même, il y a un regroupement devant le commissariat d’environ 100 personnes qui réclame la libération immédiate du conducteur. « Je comprends qu’il y ait des interrogations et de l’émotion, si on veut que la police fasse correctement son travail dans l’intérêt de celui qui est placé en garde à vue pour approcher la vérité il faut que la police travaille dans la sérénité, ce rassemblement peut empêcher les actes d’enquête. » explique le procureur de la République.
