
Les heurts se poursuivent dans le centre de l’île avec des bandes de Combani et MirĂ©rĂ©ni qui s’affrontent…Â
Or, Ă la demande de la mairie de Tsingoni, une rĂ©union de crise prĂ©sidĂ©e par le prĂ©fet de Mayotte Thierry Suquet, a eu lieu ce matin Ă la Maison France Services Ă Combani.Â
Plusieurs maires ont pris part à la réflexion, ainsi que le président de l’Association des Maires de Mayotte (AMM) Madi Madi Souf, la police municipale, la gendarmerie, le Conseil départemental représenté par la 4ème Vice-présidente Zouhourya Mouayad Ben, entre autres.
Le constat de la violence et des dĂ©gĂ¢ts occasionnĂ©s ont Ă©tĂ© faits avant de formuler quelques propositions qui s’articulent dans un premier temps autour de la formation de groupes de travail thĂ©matiques, rĂ©unissant tous les acteurs institutionnels et associatifs (du renforcement du volet social jusqu’à la rĂ©pression s’il le faut).
Il s’agit de mettre en place du personnel encadrant par rapport aux mĂ©diateurs qui doivent Ăªtre recrutĂ©s davantage, faire de la prĂ©vention spĂ©cialisĂ©e d’éducateurs Ă l’enfance, renforcer les services sociaux de la commune…
Les Ă©lus ont ensuite demandĂ© la mise en Å“uvre de la loi Elan par rapport aux dĂ©casages et aux constructions illĂ©gales et de donner une rĂ©ponse ferme aux zones de non-droit. Cela consiste Ă parler aux adultes soupçonnĂ©s de commanditer ces agissements, Ă dĂ©molir les habitats insalubres, Ă reconduire aux frontières les personnes en situation irrĂ©gulière et Ă annuler le titre de sĂ©jour des parents des jeunes perturbateurs.
Toutes ces propositions sont à court ou moyen terme. Et toutes les parties présentes à la réunion se sont engagées, chacune à son niveau, à accompagner la commune de Tsingoni durant ce temps de crise.
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