Rédaction Kwezi 
Le Comité de suivi de la ressource en eau s’est réuni ce mercredi 08 novembre sous la présidence du Préfet de Mayotte. Malgré des économies historiques générées par l’effort des Mahorais depuis des mois, les ressources en eau du département ont atteint un niveau de baisse critique.
Les retenues collinaires de Combani et de Dzoumogné, remplies respectivement à 7 et 6 % de leurs capacités, sont désormais proches de la vidange. Compte-tenu de la chute des débits des cours d’eau, le département disposera à cette échéance de moins de la moitié de ses besoins en eau. La perte de cette ressource pourrait impliquer de nouvelles restrictions afin de garantir la distribution régulière et prévisible sur le réseau.
Les faibles pluies du week-end passé ont cependant permis de prolonger de quelques jours l’exploitation des retenues. L’aboutissement des premiers travaux d’urgence depuis début novembre réduit la pression sur ces réserves. L’amélioration des interconnexions sur le réseau limite les déséquilibres entre secteurs et garantit, à date, un schéma de coupure uniforme sur l’ensemble du département.
Ces précipitations repoussent donc momentanément l’échéance de la vidange des retenues collinaires. Elles permettent de maintenir les tours d’eau au niveau actuel. Elles ne marquent pas, à ce stade, l’entrée dans la saison des pluies. L’impact de ces gains est provisoire et ponctuel.
Il est donc essentiel que chacun poursuive ses efforts et veille à ses consommations malgré les restrictions. Le surstockage de l’eau durant les périodes d’ouverture doit être évité. L’eau conservée au-delà de 48 h peut être de nouveau bouillie durant 5 minutes pour prolonger sa potabilité. A défaut, elle peut être utilisée pour faire la vaisselle, se laver ou encore faire fonctionner les chasses d’eau.
Le Comité suit quotidiennement l’évolution de la ressource en eau et les tendances météorologiques. La population sera régulièrement informée de la situation.
Le Préfet et l’ensemble du Comité de suivi de la ressource en eau appellent à la poursuite des efforts collectifs. L’eau doit être préservée, chaque goutte compte.
