Rédaction Kwezi 
L’association des Femmes leaders est citée dans le cadre d’une « plainte contre X » déposée par le Centre hospitalier de Mayotte (CHM) pour le blocage des centres médicaux de référence en mai 2023.
La présidente de l’association, Saandati Abdou, a été entendue, ce matin, par la police dans le cadre de l’affaire. Elle s’est déplacée avec une dizaine de membres de l’association pour répondre à la convocation. « Nous sommes là parce que nous étions convoquées car le directeur du CHM a porté plainte. Donc, nous sommes venues en renfort pour savoir ce qui se passe exactement », a-t-elle expliqué. Et d’ajouter, non sans énervement : « Paraît-il qu’on a fermé les hôpitaux de Mayotte. Ce ne sont pas les Femmes leaders qui l’ont fait, mais tout Mayotte dans le cadre de l’opération Wuambushu. Cela concerne donc tous les Mahorais et Mahoraises qui avaient décidé d’aller fermer les centres de soins ».
L’entrevue a finalement duré 15 minutes, mais Saandati Abdou devrait être de nouveau entendue prochainement dans le cadre de l’instruction de l’affaire par la Justice. Pour rappel, les accès à plusieurs centres de soins (Mamoudzou, Jacaranda, Dzoumogné, etc.) étaient bloqués pendant plusieurs jours, durant le mois de mai dernier, par les collectifs qui dénonçaient leur surcharge à cause de l’accueil des migrants illégaux.
