
Le Saffari Djema et le Maore Mawa vont tous deux être mis au sec au début de la semaine prochaine. En attendant, le transport de marchandises est ralenti.
Une barge, dĂ©pourvue de rampe d’accès, n’ayant pour seule sĂ©curitĂ© qu’une petite barrière de chantier. Les images avaient fait le tour des rĂ©seaux sociaux, dĂ©clenchant des rires plus ou moins jaunes chez les Mahorais.es, qui ne s’expliquaient pas que le STM puisse laisser circuler son bateau de la sorte.
Mais, loin des railleries d’Internet, la rĂ©alitĂ© est toute autre pour la sociĂ©tĂ©, qui doit assurer un service de qualitĂ© tout en composant avec des problèmes rĂ©currents. « Nous avons une panne de propulseur sur le Saffari Djema, celui Ă qui il manque une rampe, affirme Emmanuel Chatelier, directeur d’exploitation du STM. Pour le rĂ©parer, nous devons le mettre au sec, et donc attendre les prochaines grandes marĂ©es, qui auront lieu lundi. »
En plus du Saffari Djema, le Maore Mawa cumule aussi plusieurs pannes qui se doivent d’ĂŞtre rĂ©parĂ©es. « C’est un concours de circonstances qui ne nous laisse pas 36 000 choix », regrette Emmanuel Chatelier. Le STM doit dĂ©sormais compter sur le Georges Nahouda, qui n’est cependant pas adaptĂ© pour le transport de marchandises, ne pouvant transporter qu’une seule file de poids-lourds, contre deux sur les autres. « On observe un engorgement des marchandises, les transporteurs vont en souffrir pendant une semaine », continue-t-il.