Kwezi 
Le cyclone Freddy aura capté toutes l’attention des prévisionnistes de la région pendant plus de deux semaines. Après avoir traversé Madagascar il s’est échoué sur les côtes mozambicaines mais n’est pas encore mort…
A Madagascar, Freddy a fait d’importants dégâts dans toutes les localités où il est passé et aujourd’hui, le bilan fait était de 7 morts et plus de 78. 000 sinistrés, issues de 20.014 ménages réparties sur 7 régions de la partie Sud et centre de la Grande île.
Sur les sept décès, 4 se sont noyés dont un à Mahanoro, un à Nosy Varika, un à Mananjary et un à Ambohimahasoa. A Ambalavao, trois personnes sont morts suite à l’effondrement d’une maison.
Pour les sinistrés issus des régions Vatovavy, Fitovinany, Atsimo Atsinana, Matsiatra Ambony, Menabe et Amoron’i Mania, le bureau national de gestion des risques (BNGRC)indique que 22.529 personnes ont dû être déplacées soit un total de 5.475 foyers. Ils ont été placés dans 50 sites d’hébergement. La plupart d’entre eux se trouvent dans les régions Vatovavy et Fitovinany. Leurs maisons font partie des 1.206 habitations détruites, 3 079 inondées ou encore des 969 endommagées. Depuis, le système a quitté Madagascar pour se renforcer et atteindre les côtes du Mozambique.
Or, il continuera encore à évoluer au-dessus de l’Afrique australe au cours des prochains jours apportant avec lui de fortes pluies sur le Mozambique et le Zimbabwe. Il n’est d’ailleurs pas exclupar les prévisionnistes que ce système se redéveloppe sur le canal du Mozambique en fin de semaine prochaine, mais “ce risque reste faible à l’heure actuelle” indiquait Météo France ce samedi soir.
En effet, le centre météorologique mentionnait qu’à l’horizon de jeudi prochain, le risque que Freddy ou un nouveau système atteigne le stade de tempête tropicale sur le canal du Mozambique demeurait très faible, inférieur à 10%.
Il convient donc de suivre les évolutions de la météo dans les prochains jours car Mayotte pourrait être affectée avec une résurrection ou une nouvelle naissance, mais cette fois, plus proches de nos côtes…
Samuel Boscher
