Kwezi 
Ces derniers jours, les médias se sont fait l’écho des décisions prises par le Conseil International des Jeux (CIJ), dans le cadre de l’organisation des Jeux des Îles de l’Océan Indien 2023. La décision du retrait de certaines disciplines a particulièrement résonné auprès de l’opinion publique. Aujourd’hui, il semble nécessaire de contextualiser et d’apporter le point de vue du Mouvement sportif mahorais afin d’éclairer toute personne éprouvant l’intérêt de l’être sur la situation réelle.
Dans un communiqué du CROS, il est ainsi expliqué comment les décisions se sont prisent durant les trois jours de travaux du CIJ du 18 au 21 mai dernier à Tana, sachant qu’à l’arrivée de tous les membres la grande interrogation portait sur le maintien ou l’annulation des Jeux des îles 2023 !
Cependant, le doute a été rapidement levé lors de la réception du CIJ au Palais présidentiel, où le chef de l’État Andry RAJOELINA, aux côtés de son ministre des Sports et du président du Comité national olympique malgache, s’est porté garant de la tenue des Jeux. Les décisions de centraliser les compétitions à Tana et de loger les délégations dans des hôtels (l’option d’un village des Jeux ayant été abandonnée au vu du retard du chantier) ont fortement contribué au maintien de l’événement.
En ce qui concerne la réduction des disciplines, une décision difficile mais indispensable et validée à l’unanimité par les membres du CIJ, contrairement à ce que nous avons pu entendre ou lire ici et là, cela n’en fait pas des Jeux au rabais, mais bien des Jeux raisonnables. Pour cause, avec les 27 disciplines initialement retenues (23 officielles + 4 de démonstration), plus de 6 000 personnes étaient attendues (athlètes, encadrants, dirigeants confondus), soit trois fois plus que le chiffre historique moyen pour cette quinzaine sportive (environs 2 000 personnes par édition). En passant de 27 à 17 disciplines (ce devait être 16 mais le handball a finalement été conservé), et dans l’éventualité que les îles participantes se présentent avec des délégations complètes, 4 200 personnes sont attendues. C’est toujours deux fois plus de participants que les éditions précédentes.
Pour atténuer la déception des athlètes dont les disciplines ont été retirées, le CIJ a acté la création d’une compétition et ce, dans les mêmes conditions d’organisation que les JIOI. Dans les grandes lignes, chaque île sera amenée à choisir une discipline parmi celles retirées, et à organiser les JIOI de la discipline choisie (après les JIOI 2023). Reste au CIJ de mettre en place le cahier des charges. Pour Mayotte, le choix du Mouvement sportif s’est porté sur le kick-boxing, dont la Ligue mahoraise est en constante progression et fait ses preuves à l’échelle nationale depuis plusieurs saisons maintenant.
Tenant compte de cette réorganisation générale des JIOI 2023 de la part du Comité d’Organisation des Jeux des Îles (COJI), le CROS Mayotte a d’ores et déjà déposé son engagement. La délégation de Mayotte, qui devait être représentée dans 19 disciplines concourra finalement dans 15 disciplines.
La question de l’organisation des Jeux des Îles de l’Océan Indien 2027 n’était pas à l’ordre du jour des réunions du CIJ.
(Source : CROS Mayotte)
