
Marie Guévenoux, à la sortie de sa réunion à la préfecture avec les services de l’État, a annoncé que “l’état d’urgence qui est demandé par les collectifs n’aurait pas beaucoup d’effet ici. Avec l’état d’urgence, on peut faire de l’assignation à résidence, mais ici on ne peut pas faire d’assignation à résidence puisqu’il n’y a pas d’adressage. On peut également faire des couvre-feux, mais ici tous les maires peuvent faire des couvre-feux. Est-ce que l’on a envie de fermer des lieux publics ? La perquisition ne sera pas non plus utile”. L’objectif de la ministre est d’accentuer le déploiement des effectifs des forces de l’ordre avec “un niveau de sécurité extrêmement engagé” et des “actions ciblées et chiffrées”.
Il n’y aura donc pas d’état d’urgence sécuritaire comme le souhaitaient les collectifs et la population.