Axel Nodinot 
Le gouvernement comorien relâche des détenus de la prison de Moroni en raison de sa surpopulation et des risques liés au virus.
Le conseil des ministres des Comores a décidé de relâcher nombre de détenus de la prison de Moroni. La taille de cette dernière, relativement petite, ne permet plus d’incarcérer d’autres criminels en raison de l’épidémie de Covid, qui touche durement l’archipel et transformerait ainsi le centre pénitentiaire en un gigantesque cluster. D’autre part, la prison est occupée à plus de 200% de sa capacité maximale, et provoque des scènes alarmantes d’entassement de la population entre ses murs.
Le gouvernement comorien a donc décidé de gracier, en quelque sorte, les détenus ayant purgé plus de la moitié de leur peine et ayant commis les délits et crimes les moins graves. Si ce tri de la gravité paraît peu éthique, il est sans doute nécessaire pour libérer de la place à l’intérieur. Les familles des détenus possiblement relâchés expriment donc leur contentement. Qu’en est-il des familles des victimes ?
