
piste aƩroport 2007
Salime Mdere, 1er Vice-prĆ©sident chargĆ© de lāamĆ©nagement, des infrastructures et du Foncier rĆ©agit Ć l’annonce du gouvernement de l’impossibilitĆ© technique de prolonger la piste en Petite Terre pour en faire une piste longue.

“Je regrette la mĆ©thode employĆ©e par l’Ćtat pour rendre ses conclusions concernant la localisation de cette piste longue. Le sujet a Ć©tĆ© dĆ©localisĆ© Ć Paris, alors qu’un ComitĆ© de Pilotage avait Ć©tĆ© mis en place Ć Mayotte, rĆ©unissant tous les partenaires Ć©conomiques et les Ć©lus locaux pour traiter cette question.
Jāai appris seulement hier en fin de journĆ©e que la rĆ©union devait se tenir ce matin Ć 8h30 au MinistĆØre des Transports. Je me suis rendu disponible malgrĆ© mon agenda chargĆ© pour prendre part aux conclusions.
Sur les deux scĆ©narios Ć©tudiĆ©s, il semble que Pamandzi prĆ©sente des risques sismiques liĆ©s au volcan. A priori, bien que la piste convergente soit envisageable, elle nĆ©cessiterait un rehaussement du niveau actuel de la piste jusqu’Ć 5 mĆØtres pour Ć©viter les risques de submersion marine. On pourrait aller jusquāĆ 2600 mĆØtres au maximum et les travaux sāĆ©taleront sur 9 ans pour un coĆ»t global de 1,1 milliard dāeuros.
En revanche, à Bouyouni, les risques se limiteraient principalement aux glissements de terrain. On ne nous a pas suffisamment explicités sur le coût des travaux, le délai ou sur les conséquences liées au défrichement de plusieurs hectares de terre agricole.
Pour ma part, je lāai toujours dit et jāai rĆ©affirmĆ© ce matin ma position qui consiste Ć maintenir l’aĆ©roport en Petite Terre pour des raisons d’Ć©quilibre territorial, mais aussi de dĆ©veloppement Ć©conomique de ce beau territoire de Pamandzi et Dzaoudzi, où sont dĆ©jĆ implantĆ©s plusieurs commerces (restaurants, des hĆ“tels).”
Ce sujet n’a pas fini d’occuper le haut de l’affiche dans les discussions dans les prochains mois