Rédaction Kwezi 
Ce matin, Combani s’est réveillé sous le choc. Durant la nuit, des délinquants de Miréréni, le village voisin, sont venus détruire et mettre le feu à des voitures, ainsi qu’à des boutiques. Les habitants ont été alertés de la situation au milieu de la nuit par téléphone. La population a tenté d’éteindre les incendies en attendant que les pompiers interviennent. Les habitants n’ont pu que constater les dégâts. À l’heure actuelle, c’est l’incompréhension et la colère qui règnent dans les rues de Combani. La population a d’ailleurs décidé qu’aujourd’hui, Combani serait « ville morte » et que personne « ne sortirait ou ne rentrerait dans le village ».
Une nuit de violence qui interpelle, tant la nature des faits diffère des habituels affrontements entre les voyous des deux villages. En effet, les bandes rivales s’affrontent généralement au niveau du pont qui séparent les deux localités. Beaucoup en viennent à se demander, à l’instar de l’affaire de l’attaque de la gendarmerie de Sada, où deux personnes ont été reconnues coupables d’avoir payé des jeunes pour aller attaquer la gendarmerie, si cette nuit de violence n’a pas été orchestrée par des personnes qui souhaiteraient que les actes de violence perdurent à Mayotte pour servir les intérêts de certains. Nous ne sommes qu’au stade des hypothèses, mais les violences actuelles seraient elles du seul fait des délinquants ?
