Axel Nodinot 
Le Mozambique doit se reconstruire après le passage d’Eloise, le pays comptant six morts et des milliers de déplacés et de maisons détruites.
Il faut croire que les autorités mozambicaines ont fait le nécessaire pour protéger le pays d’Éloïse. Mais, même s’il aurait pu être pire, le bilan est meurtrier. Six personnes ont trouvé la mort lors du passage de la tempête tropicale, dont un enfant de moins de deux ans, selon les autorités locales. Mais les principales conséquences de cette dépression tiennent en les sinistres ayant frappé les Mozambicains. Effectivement, les dégâts sont nombreux et conséquents.
Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires recense 7000 personnes déplacées et 5000 foyers détruits, endommagés ou inondés. Les cases de Beira, sur la côte du Mozambique, ont notamment été grandement dégradées par Éloïse. Quant à l’Unicef, elle estime que 176 000 personnes ont été gravement touchées. Quasiment 90 000 enfants font partie de ce triste bilan.
