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Alors que des représentants de l’intersyndicale sont actuellement en réunion avec la direction du CHM, un communiqué a été envoyé aux différentes rédactions de l’île. Les syndicats expliquent maintenir la totalité de leurs revendications et “déplorent cependant l’incident qui s’est produit ce mercredi 8 novembre à l’entrée des Urgences. La chute d’un membre du personnel encadrant n’a en aucun cas été causée par un des agents grévistes présents. De nombreux témoins peuvent le confirmer.”
L’intersyndicale affirme que le mouvement se poursuivra “dans le calme et avec détermination, pour défendre des revendications légitimes: prime de suractivité et alignement de notre indexation à 53% pour une harmonisation au sein du GHT Réunion-Mayotte.”
Le communiqué se poursuit en ces termes: “Nous dénonçons également les incidents subis par le personnel. Une cadre mahoraise a subi des gestes de harcèlement sexuel sur son lieu de travail par un médecin à plusieurs reprises. Ces atteintes ont été relayées à la direction sans qu’aucune sanction n’ait été prises. Il semble donc que la Direction ait préféré protéger un médecin en poste.
Un nouvel incident s’est produit ce mercredi 8 novembre. Une autre cadre mahoraise a été giflée par un médecin sur son lieu de travail. Nous attendons des mesures disciplinaires et exemplaires de la part de la Direction afin de mettre fin à des pratiques entachées de paternalisme et de racisme.”