14h17 : La rĂ©union organisĂ©e Ă la mairie de Mamoudzou par la prĂ©fecture ce matin sur les solutions envisageables contre la violence et la dĂ©linquance, s’est poursuivie avec diffĂ©rents tĂ©moignages qui ont fait froid dans le dos, comme cet homme qui avoue “je suis un adulte et aujourd’hui je me bats avec des jeunes dĂ©linquants, un jour peut-Ăªtre j’en tuerai un ou bien je serai tuĂ©… ”
Ce qui nous fait comprendre qu’aujourd’hui les adultes sont prĂªts Ă en dĂ©coudre pour protĂ©ger leur entourage.
Le procureur tente de rĂ©pondre Ă cela par “je suis conscient de la situation mais rĂ©pondre par la violence fera de Mayotte un Ă©norme champ de bataille. Il faut faire la diffĂ©rence entre la lĂ©gitime dĂ©fense et la vengeance, la justice c’est faire la diffĂ©rence.”
Au prĂ©sident de l’AJKE de prendre la parole et d’annoncer que “nous avons fait des bangas avec les jeunes pour dispenser ensuite des activitĂ©s. Les bangas sont lĂ , mais les activitĂ©s manquent aujourd’hui car les financements sont en attente, alors ont fait patienter les jeunes comme on peut, mais jusqu’Ă quand?”
Le Medef propose aussi des solutions qui sont en cours d’Ă©tudes telles que le contrat local de sĂ©curitĂ© pour la partie nord de Mamoudzou, de l’Ă©clairage publique sur la Route Nationale 1, de la vidĂ©osurveillance…
Le prĂ©fet conclut cette rĂ©union en mettant en Ă©vidence qu’il faille apporter des rĂ©ponses rapides immĂ©diates, certaines Ă moyens et Ă longs termes.
ComplĂ©ments d’informations, ce soir dans le JTM.