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“Les employĆ©s sont des nĆ©gros et viennent chez moi comme des mendiants. Je suis si riche et un demi-dieu, vous ĆŖtes des voleurs, bordel de merdeā¦ā. Ce langage fleuri appartiendrait Ć Mehboub Ballou, directeur gĆ©nĆ©ral de l’entreprise Ć©ponyme.
ExcĆ©dĆ©s d’ĆŖtre traitĆ©s de la sorte, les salariĆ©s ont dĆ©posĆ© plainte auprĆØs du procureur de la RĆ©publique, du commissariat de police ainsi que de la gendarmerie. La violence verbale conjuguĆ©e Ć la menace du non-paiement des heures supplĆ©mentaires sont dĆ©noncĆ©es par la CGTma, cette derniĆØre pointant la situation “infernale” et les conditions de travail de travail devenues “insupportables”. Le contenu de la plainte n’est pas agressif et se retranche derriĆØre l’Accord du 17 juin 2011 relatif au harcĆØlement et Ć la violence au travail. Le malaise est profond et intervient quelques mois aprĆØs le dĆ©part de l’ancien directeur gĆ©nĆ©ral Safdar Ballou. Selon l’un des salariĆ©s, Mehboub Ballou aurait dĆ©jĆ Ć©tĆ© condamnĆ© par le tribunal de Mamoudzou pour violence verbale Ć l’encontre d’un inspecteur de la DIECCTE, propos confirmĆ©s par l’intĆ©ressĆ©. Pour l’heure, la justice suit son cours.
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