Rédaction Kwezi 
Violence : une jeunesse inquiétante et sans limite
Les violences sur les femmes sont de plus en plus portées à la connaissance du plus grand nombre, c’est un sujet de société qui doit mobiliser toute la communauté pour prévenir et lutter contre ces phénomènes au premier rang desquels figure le viol
Les faits se déroulent la semaine dernière et sont rapportés par une association spécialisée comme très souvent. Une jeune fille mineure, habitant dans une commune du centre de Mayotte aurait pris la parole devant une personne qui lui était inconnue mais qui incarnait une autorité digne de confiance. Elle a pu se confier et parler du viol qu’elle aurait subi quelques jours plus tôt. Agée de 16 ans, elle a eu la malencontreuse idée de consommer de l’alcool avec 4 jeunes garçons qui lui ont proposé ensuite de rejoindre un ami ; arrivés sur les lieux, ils ont enfermé la jeune fille, lui ont dérobé son téléphone portable. Ils l’ont violée à tour de rôle.
Sous le choc, la jeune fille n’a pas pris la parole immédiatement il lui aura fallu 4 jours pour dénoncer les faits et elle ne les aura pas dénoncées à des proches mais à des personnes qu’elle ne connaissait pas, d’où l’importance des structures de prise en charge de l’aide aux victimes.
La jeune fille a été accueillie par une association et suit désormais le protocole viol. De l’autre côté, une enquête est ouverte s’agissant de cette affaire.
L’écoute bien bienveillante des professionnels semble déterminante pour permettre à des jeunes, filles le plus souvent, de créer le lien de confiance ou la relation privilégiée qui va lui permettre de confier son douloureux secret. Dans le cas présent, jusqu’où ira la jeune fille dans son parcours pour obtenir réparation ? Jusqu’où sera-t-il nécessaire qu’elle aille dans le processus de reconstruction ? La manière dont elle sera entourée sera là aussi déterminante tout comme le professionnalisme des gendarmes qui seront probablement en charge de l’enquête.
